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mardi 30 septembre 2008

Les 10 commandements d'une alimentation saine




1- Les fruits, légumes et pain, tu consommeras à volonté.

2- L'huile d'olive, tu utiliseras.

3- Moins de trois oeufs par semaine, tu mangeras.

4- Des graisses et des sucreries, tu n'abuseras point.

5- De la viande rouge une à deux fois par semaine, tu t'offriras.

6- Les produits laitiers et les pâtes, tu modéreras.

7- De l'alcool et du sel, tu te méfieras.

8- Un verre de vin rouge par repas, tu te permettras.

9 - Du poisson et de la volaille, deux fois par semaine tu ne dépasseras pas.

10- Les calories, si nécessaire, tu surveilleras.


Reference:http://www.medecine-et-sante.com/nutrition/alimsaine10.html

Un peu de psychologie, les enfants !


La psychologie, l'étude du développement et du comportement humain ne sont pas abordés à l'école primaire. Il faut attendre le lycée ou la fac pour parler de toutes ces choses passionnantes. C'est dommage car les enfants d'âge scolaire sont les premiers concernés: motricité, apprentissage, essai-erreur, perception de l'espace, dessins, mémoire, pensée concrète... Combien de nos élèves se passionnent pour les dinosaures, les volcans ou les dauphins, alors qu'ils ignorent presque tout de leur propre développement ? Il m'a semblé intéressant d'y porter un regard à partir de discussions, d'observations et de petits tests faciles à réaliser. Une maman d'élève psychologue scolaire a exposé devant la classe les différents aspects du développement de l'enfant. Cette intervention a beaucoup plu aux élèves, chacun a apporté sa petite remarque ou a fait part de ses observations personnelles. Et même des enfants de CP et de CE1 de passage dans notre classe ont participé à des expériences sur la perception des quantités et des volumes... Après son intervention, notre aimable psychologue a laissé le résumé qui suit:

LE DEVELOPPEMENT DE L'HOMME

Le chemin qui conduit le nouveau-né à l'âge adulte est long (16 années en moyenne), contrairement au développement dans le règne animal, et ces étapes par lesquelles nous grandissons constituent les principaux objets d'étude d'une science appelée psychologie de l'enfant.

Que veut dire psychologie ?
" psychologie " vient du grec " psukhê " qui signifie âme et " logos " qui veut dire science.
La psychologie, c'est l'étude scientifique des faits psychiques qui désignent l'ensemble des manières de penser, des sentiments, des états de conscience. C'est une science récente, dérivée de la philosophie il y a un siècle et qui s'appuie sur l'observation des comportements humains, les expériences, les statistiques et les modèles mathématiques pour développer ses modèles théoriques.
La psychologie expérimentale dont le but est la découverte des lois générales qui règlent le comportement humain s'est divisée en plusieurs domaines suivant l'objet étudié :

- l'étude des comportements animaux ( psychologie animale)
- l'étude des réactions physiologiques telles que faim, soif, sommeil, chaud/froid, etc... (psychophysiologie)
- l'étude du développement de l'enfant (psychologie génétique)
- l'étude du développement du langage (psycholinguistique)
- l'étude des performances individuelles comparées (psycho différentielle)
- l'étude des comportements en groupe (psychologie sociale).

C'est la psychologie de l'enfant que l'on retiendra ici pour tenter de comprendre les grandes étapes de notre développement depuis notre naissance jusqu'à l'âge adulte. Cette science étudie la croissance mentale et le développement des conduites (c'est-à-dire de nos comportements y compris notre conscience) pendant que nous grandissons.

La croissance mentale est indissociable de la croissance physique c'est à-dire que le développement intellectuel est directement lié au développement moteur. Ainsi, le nourrisson qui ne peut encore bouger de son berceau seul, a une exploration restreinte du monde extérieur; il est donc limité dans sa façon de penser et de concevoir le monde en raison des limites de ses propres actions.

Enfin, cette évolution intellectuelle dépend aussi des influences du milieu (attentions et stimulations apportées par son entourage: famille, école, et mode de vie: voyages, déménagements etc ... ).

Un chercheur et psychologue suisse nommé Jean Piaget, a étudié longuement les comportements des enfants en observant leurs réponses dans des situations précises. A partir de ses nombreux travaux, il a défini les différentes étapes du développement intellectuel et moteur.
Nous en décrirons les étapes essentielles.

1 - LE NIVEAU SENSORI-MOTEUR (DE 0 à 18 MOIS)

C'est la période de développement avant le langage.
On peut l'appeler période " sensori-motrice " car au tout début de sa vie, le nourrisson ne présente encore ni pensée, ni affectivité (sentiment) liée à des représentations permettant d'évoquer des personnes ou les objets en leur absence. Il n'a pas encore de mémoire.
A ce stade c'est un petit être qui est relié à sa mère, qui mange et dort souvent, et qui vit dans la sensation de plaisir. En cas d'inconfort, il pleure pour exprimer son insatisfaction.
Sur le plan physique, il grandit vite puisqu'il va doubler sa taille durant la première année.
Sur le plan moteur, il fait également de nombreux progrès: alors que le nourrisson est incapable de contrôler ses mouvements (il bouge par mouvements réflexes, involontaires) vers 2-3 mois, il met les objets à la bouche, les serre avec ses mains et joue déjà avec ses mains et ses vêtements. Il est aussi capable de sourire, il est attentif aux visages, il gazouille et commence à changer ses pleurs en fonction de ses besoins. Vers 6-8 mois, il est capable de s'asseoir seul , il contrôle mieux ses mains, il chantonne (des sons) à la vue de sa propre image dans le miroir.
Il coordonne maintenant ses gestes pour prendre l'objet qu'il voit et veut. C'est le début de l'intentionnalité et le seuil de l'intelligence.
Vers 9-12 mois, il réagit aux visages étrangers, il fait ses premiers pas, et il améliore sa connaissance des objets qui l'entourent.
Entre 12 et 18 mois, il marche seul, peut ouvrir une porte fermée et commence ses premières expériences comme par exemple découvrir un objet caché qu'il reconnaît. Il acquiert ainsi ce que l'on appelle en langage psychologique " la permanence de l'objet " : l'objet continue d'exister dans l'esprit de l'enfant même s'il ne le voit plus. C'est en quelque sorte le début de la mémoire.
A cet âge, l'enfant est capable de se reconnaître dans un miroir en tant que personne à part entière.
Il commence aussi à établir des liens entre des mots et des objets ou des images; il devient ainsi capable de prononcer les premiers mots et à identifier les parties de son corps (nez, yeux ... ). C'est l'apparition du langage.
A l'âge de 2 ans, le monde environnant devient permanent dans l'esprit de l'enfant, contrairement à son univers initial qu'il se représente sans objets tant que les objets réels ne sont plus devant ses yeux.
A la fin de cette période, l'enfant est capable de réaliser beaucoup d'actions, et notamment des gestes de plus en plus précis. Il comprend et interprète son monde environnant en imitant les bruits, les personnes et les choses au moment où elles se présentent à lui.

En résumé, cette première période appelée sensori-motrice, conduit l'enfant à une structuration de l'univers restreinte à un niveau pratique; l'intelligence sensori-motrice organise le réel en construisant les grandes catégories de l'action qui sont les schèmes de l'objet permanent, de l'espace, du temps et de la causalité. Ce sont les substructures de ces futures notions.
Au cours des 18-24 premiers mois s'effectue une sorte de " révolution " dans l'esprit de l'enfant; plus exactement une décentration générale par rapport à lui-même, telle que l'enfant finit par se situer comme un objet parmi les autres en un univers formé d'objets permanents, structuré de façon spatio-temporelle et siège d'une causalité à la fois spatialisée et objectivée dans les choses.

Expérience pour comprendre:

Vers 5-7 mois, quand l'enfant va saisir un objet et qu'on recouvre celui-ci d'un linge, l'enfant retire simplement sa main déjà tendue. S'il s'agit d'un objet d'intérêt spécial (biberon ou doudou), il va se mettre à pleurer ou hurler de déception : il réagit donc comme si l'objet s'était résorbé. A cet âge, même si l'on peut supposer que dans l'esprit de l'enfant l'objet disparu est toujours là, il ne parvient pas à résoudre le problème de le rechercher et de soulever l'écran.
Vers 7-8 mois, lorsque l'enfant commence à chercher sous l'écran, on peut faire le contrôle suivant: cacher l'objet en A à la droite de l'enfant, qui le recherche et le trouve, puis, sous ses yeux, déplacer et cacher l'objet en B, à la gauche de l'enfant: lorsque celui-ci a vu l'objet disparaître en B (sous un coussin), il arrive alors souvent qu'il le recherche en A comme si la position de l'objet dépendait des actions antérieurement réussies et non pas de ses déplacements autonomes et indépendants de l'action propre.
Ce n'est que vers 9-10 mois que l'objet est recherché en fonction de ses seuls déplacements.

On comprend ainsi qu'à l'aide de tâtonnements successifs et d'expériences multiples l'enfant en grandissant s'approprie une représentation plus juste du monde réel.

2 - LA FONCTION SYMBOLIQUE OU LA PENSEE PREOPERATOIRE

A la fin de la période sensori-motrice, vers 1 à 2 ans, l'enfant a acquis une expérience suffisante ( gestes, déplacements, marche, et paroles) pour que ses imitations généralisées deviennent une imitation différée.

Il devient capable de se représenter des situations en jouant à faire semblant de ... Il joue à être un chat en se mettant à quatre pattes et en imitant le cri de l'animal même quand le chat n'est plus présent. L'enfant a construit une représentation mentale et l'imitation n'est plus seulement différée mais intériorisée.

A ce stade, l'enfant utilise des symboles pour jouer, parler (il apprend à s'exprimer en imitant et répétant les adultes qui l'entourent) et pour construire sa propre représentation du monde réel. Il est encore trop petit pour s'adapter au monde social des aînés, dont les intérêts et les règles lui restent extérieurs, et à un monde physique qu'il comprend encore mal. Aussi pour satisfaire ses besoins affectifs et intellectuels, il dispose du jeu qui transforme le réel par assimilation aux besoins du moi (lui-même) et de l'imitation qui est accommodation plus ou moins pure aux modèles extérieurs.

De 2 à 7 ans, l'enfant continue son développement intellectuel et sa compréhension du monde par le jeu symbolique, l'imitation , le langage , le dessin (en traçant ses images mentales) et plus tard l'apprentissage de l'écrit (écriture/lecture).

Le jeu symbolique

Il marque l'apogée du jeu enfantin entre 2-3 et 5-6 ans. L'enfant, pour comprendre et assimiler le réel qui l'entoure, a besoin de revivre certains évènements au lieu de se contenter d'une évocation mentale (souvenir simple).

Par exemple, une petite fille en vacances avec ses parents pose plusieurs questions sur le mécanisme des cloches en voyant un vieux clocher de village. Plus tard, elle se tient immobile et debout à côté de la table de son père en faisant un bruit assourdissant. " Tu me déranges un peu, tu sais, tu vois je travaille " lui dit son papa. " Me parle pas, répond la petite, je suis une église ". Le souvenir et la compréhension de ce qu'elle a vu, l'église, passe par une interprétation du corps entier.

Mais ce sont surtout les conflits affectifs qui apparaissent dans le jeu symbolique. Par exemple, s'il se produit une petite scène banale au déjeuner, on peut être sûr qu'une ou deux heures après, le drame sera reproduit dans un jeu de poupée et surtout mené à une solution plus heureuse, soit que l'enfant applique à sa poupée une pédagogie plus intelligente que celle des parents, soit qu'il intègre dans le jeu ce que son amour-propre l'empêchait d'accepter à table (comme finir l'assiette de potage jugé détestable, surtout si c'est la poupée qui l'absorbe symboliquement).

De façon générale, le jeu symbolique peut servir ainsi à la résolution de conflits, mais aussi à la compensation de besoins non assouvis, à des renversements de rôles (obéissance/ autorité), à la libération et à l'extension du moi.

Le dessin :

Il nous renseigne beaucoup sur les représentations de l'enfant et son rapport au monde extérieur. Jusque vers 8-9 ans, le dessin est essentiellement réaliste d'intention : l'enfant commence à dessiner ce qu'il sait d'un personnage ou d'un objet bien avant d'exprimer graphiquement ce qu'il voit. Il y a une correspondance entre le dessin et l'image mentale qui est elle aussi conceptualisation avant d'aboutir à de bonnes copies perceptives.

On appelle " réalisme fortuit " l'étape du gribouillage avec signification découverte en cours de route.

Puis vient le " réalisme manqué " quand les éléments du dessin sont juxtaposés au lieu d'être coordonnés dans un tout : chapeau bien au-dessus de la tête ou des boutons à côté du corps. Le bonhomme, qui est l'un des dessins les plus dominants au départ, passe d'ailleurs par un stade très intéressant: celui des "bonhommes-têtards " où n'est figurée qu'une tête munie de jambes filiformes, ou munie de bras et de jambes mais sans tronc.

Puis vient la période essentielle du " réalisme intellectuel " où le dessin représente assez bien les attributs conceptuels du modèle mais sans soucis de perspective visuelle. Ainsi un visage vu de profil aura un second oeil parce qu'un bonhomme a deux yeux ou qu'un cavalier aura une jambe vue à travers le cheval en plus de la jambe visible.

Vers 8-9 ans par contre, à ce " réalisme intellectuel " succède un " réalisme visuel " qui présente 2 nouveautés. La perspective est maintenant respectée ( on ne verra ainsi que le sommet d'un arbre derrière une maison et non plus l'arbre entier) et le dessin tient compte de la disposition des objets selon un plan d'ensemble (axe et coordonnées) et de leurs proportions métriques.

Dès 9-10 ans, la moyenne des enfants devient capable de tracer d'avance le niveau horizontal que prendra l'eau dans un bocal auquel on donne diverses inclinaisons ou la ligne verticale du mât d'un bateau posé sur cette eau.

Le langage

Celui-ci débute par une phase de lallation spontanée (commune aux enfants de toutes les cultures de 6 à 10-11 mois) et une phase de différenciation de phonèmes par imitation (dès 11-12 mois), par un stade situé à la fin de la période sensori-motrice et qu'on décrit comme " mots-phrases ". Ces mots uniques peuvent exprimer tour à tour des désirs, des émotions ou des constatations.

Dès la fin de la seconde année, apparaissent des phrases à deux mots, puis des petites phrases complètes sans conjugaison ni déclinaisons, et ensuite une acquisition progressive de structures grammaticales. L'enrichissement du vocabulaire se passe vite si l'entourage participe à la description de l'environnement et si l'on stimule l'enfant à s'exprimer. Là encore, l'enfant procède beaucoup par imitation.

Le langage joue un rôle particulièrement important car il est le véhicule de la pensée et nous permet de rendre compte des représentations de l'enfant qui apprend.

En conclusion, à la fin de cette période pré-opératoire (7-8 ans) l'imitation, le jeu symbolique, le dessin, l'image mentale, le langage ont été de précieux outils pour exprimer la pensée, et pour préparer l'enfant à une meilleure représentation du monde réel; néanmoins, ils ne se développent ni ne s'organisent sans le secours constant de la structuration propre à l'intelligence.

LES 3 OPERATIONS CONCRETES

1 - Expérience: épreuve de la conservation des liquides.

Etape 1 : Transvasement d'un verre A en un verre B plus mince ou en un verre C plus large. Demander à l'enfant d'observer et de décrire ce qui se passe.

Pour les enfants de 4 à 6 ans, le liquide augmente ou diminue de quantité. Les sujets jeunes paraissent ne raisonner que sur les états ou configurations en négligeant les transformations : l'eau en B est plus haute qu'en A, donc elle a augmenté en quantité, indépendamment du fait que c'est la même eau qu'on a simplement transvasée. A cet âge l'enfant est dépendant de sa perception (hauteur de l'eau) et ne peut prendre en compte la dimension du contenant qui change.

Au niveau des opérations concrètes, au contraire l'enfant dira: " c'est la même eau ", " on n'a rien enlevé ni ajouté " (identités simples ou additives); " on peut remettre (B en A) comme c'était avant " (réversibilité par inversion); ou surtout " c'est plus haut mais c'est plus mince, alors ça fait autant " (compensation ou réversibilité par réciprocité des relations). Ainsi, pour l'enfant plus grand, les états sont dorénavant subordonnés aux transformations et celles-ci, étant décentrées de l'action propre pour devenir réversibles, rendent comptent à la fois des modifications en leurs variations compensées et de l'invariant impliqué par la réversibilité.

Toujours pour comprendre le monde, l'enfant est passé véritablement de l'action à l'opération. L'enfant parvient à structurer ses représentations de façon stable et invariable. On dit qu'il acquiert les notions de réversibilité, de conservation et d'invariant.

Etape 2: même dispositif avec un verre A de départ, un verre B plus mince et un verre C plus large. On demande alors à l'enfant de prévoir le résultat du transvasement de A en B et en C avant de l'effectuer et d'indiquer notamment les niveaux qui seront atteints par l'eau.

Résultats : les sujets pré-opératoires (5-7 ans) s'attendent à une sorte de conservation générale qui est en fait une " pseudoconservation " : même quantité à boire mais aussi mêmes niveaux en A, en B et en C. C'est ensuite, lorsqu'ils voient que l'eau monte plus haut en B qu'en A et moins en C, qu'ils commencent à nier toute conservation des quantités. A cet âge, l'enfant ne parvient pas à conclure " plus haut X plus mince = même quantité" faute de compréhension de la compensation.

2 - La formation des opérations " concrètes "
On distingue 3 niveaux du passage de l'action à l'opération:

- Le niveau sensori-moteur d'action directe sur le réel jusqu'à 18 mois-2 ans.

- Un niveau intermédiaire, en progrès sur l'action immédiate mais l'enfant n'est pas encore capable de donner une représentation parfaite de ses actions.

- Le niveau des opérations, dès 7-8 ans, qui portent enfin sur des actions intériorisées et groupées en systèmes cohérents et réversibles (réunir et dissocier, additionner et soustraire, multiplier et diviser etc...)

Exemples: Dès 1 1/2 à 2 ans, l'enfant est en possession d'un groupe pratique de déplacements qui lui permet de s'y retrouver, avec retours et détours dans sa maison ou son jardin (stade sensori-moteur).

Vers 4-5 ans, il est possible de demander à un enfant de faire seul un trajet de 10 minutes de la maison à l'école et inversement. Mais si on lui demande de représenter ce trajet à l'aide d'un ensemble de petits objets tridimensionnels en carton (maison, église, rues, etc ... ) ou d'indiquer le plan de l'école telle qu'on la voit par l'entrée principale, il n'arrive pas à reconstituer les relations topographiques qu'il utilise sans cesse en action. A cet âge, ses souvenirs sont en quelque sorte moteurs et n'aboutissent pas à une reconstitution correcte (stade pré-opératoire).

C'est vers 4-5 ans qu'un enfant saura désigner sa main " droite " et sa main " gauche ", sachant utiliser ces notions sur son corps, il mettra 2 ou 3 ans encore à comprendre qu'un arbre vu sur la droite du chemin à l'aller se trouve sur la gauche au retour, ou que la main droite d'un personnage assis en face de l'enfant se trouve sur sa gauche à lui. Et il mettra encore plus de temps à admettre qu'un objet B situé entre A et C puisse être à la fois à droite de A et à gauche de C.

Pour passer progressivement de l'action à l'opération l'enfant doit reconstruire sur le plan mental ce qui était déjà acquis en action. Ainsi, il progresse d'un état initial où tout est centré sur le corps et l'action propres à un état de décentration par lequel il pourra imaginer, et anticiper les objets et les évènements repérés dans l'univers.

Enfin, c'est le langage qui va permettre à l'enfant non seulement d'évoquer mais surtout de communiquer ses représentations (langage verbal et gestes, jeux symboliques ...) .

Le niveau des opérations, dès 7-8 ans, porte également sur des transformations du réel, mais par des actions intériorisées et groupées en systèmes cohérents et réversibles (réunir et dissocier). L'enfant, à cet âge, devient capable de comprendre qu'une opération n'est jamais isolée mais coordonnable en système d'ensemble (à la réunion correspond la dissociation, à l'addition la soustraction, etc ... ). Ces
opérations ne sont plus propres à un individu mais communes à tous les
individus. L'enfant améliore ainsi son raisonnement en se décentrant moralement et socialement.

A ce stade, l'enfant apprend toujours beaucoup par le jeu et ce qui change c'est l'introduction de jeux de règles (billes, marelle ... ) qui se transmettent socialement d'enfant à enfant et augmentent donc d'importance avec le progrès de la vie sociale de l'enfant. Enfin, à partir du jeu symbolique se développent des jeux de construction qui tendent par la suite à constituer de véritables adaptations (constructions mécaniques etc ... ) ou solutions de problèmes et créations intelligentes.

3 - LA PENSEE FORMELLE

C'est le stade de la pré-adolescence entre 11 et 15 ans.

L'enfant parvient à se dégager du concret et à situer le réel dans un ensemble de transformations possibles. C'est l'âge des grands idéaux ou du début des théories, en plus des simples adaptations présentes au monde réel. Le développement intellectuel se poursuit par une transformation de la pensée qui devient plus abstraite.


Reference: http://cm1cm2.ceyreste.free.fr/psycho.html

Les sciences humaines et la sante

Histoire de medecine

Les Grecs et le serment d'Hippocrate, Oribase (325-403) de Byzance et sa monumentale encyclopédie médicale, Avicenne et les médecins arabes, les premiers anatomistes... L'histoire de la médecine a longtemps retracé les avancées de cette science au fil des civilisations. Depuis le début du xxe siècle, cette histoire est interrogée par les développements de l'histoire des sciences, prenant des orientations plus critiques.

L'un des pionniers de cette nouvelle histoire de la médecine est l'Allemand Henry Sigerist (1891-1955), fondateur de l'Institut d'histoire de la mé-decine aux Etats-Unis, qui initie une approche culturelle, sociale et économique de la discipline.

En France, les travaux de Georges Canguilhem et de Michel Foucault questionnent le rôle de la médecine dans une vision plus large de l'individu ou de la société.

De l'histoire des grandes épidémies au vécu des malades, de la vie de laboratoire à l'analyse des institutions..., l'histoire de la médecine se déploie aujourd'hui dans le vaste champ de l'histoire culturelle.

Sociologie de la santé

La sociologie de la santé naît dans les années 50 aux Etats-Unis. Elle est alors avant tout une sociologie de l'institution médicale, qui s'intéresse à l'hôpital, son organisation, au rôle et au pouvoir du médecin. Après la sociologie fonctionnaliste (Talcott Parsons), le courant interactionniste (Everett Hughes, Erving Goffman, Howard Becker...) investit l'hôpital comme terrain d'étude en développant des enquêtes empiriques novatrices sur la formation des médecins, leurs interactions avec les patients, la gestion du « stigmate ». Un chercheur comme Anselm Strauss consacrera d'ailleurs toute sa carrière à l'analyse du monde médical.

Au cours des années 70, la sociologie de la médecine, qui apparaît en France, devient progressivement une sociologie de la santé. Les sociologues vont s'intéresser notamment au malade comme acteur, et à sa gestion quotidienne de la maladie. L'épidémie de sida va constituer un véritable laboratoire pour la sociologie, en permettant de s'intéresser à la fois à l'expérience des malades, à la construction d'un mouvement social autour d'un thème de santé publique, à son traitement politique et médiatique. Aujourd'hui, c'est l'ouverture de la santé à un grand nombre d'acteurs (usagers, collectifs de malades, médias) avec la question de leurs rôles et pouvoirs respectifs qui constitue l'interrogation la plus vive des sociologues.

Psychologie de la santé

La psychologie de la santé est une discipline très récente ; c'est un groupe de travail réuni en 1976 au sein de l'Association américaine de psychologie qui signe sa naissance. En moins de trente ans, elle a connu un essor considérable, d'abord dans le monde anglo-saxon, puis en France dans les années 90.

Elle intègre les apports de la biologie, des neurosciences, de la psychologie clinique et sociale pour étudier les différents facteurs psychiques, sociaux et biologiques qui interagissent dans la santé. Ses deux principaux objectifs restent la compréhension des mécanismes en jeu dans les maladies et la promotion de l'hygiène de vie. Elle s'intéresse aux conduites à risque (tabac, sexualité...), à la manière dont les individus s'ajustent à la maladie, au soutien social des malades ainsi qu'aux conséquences du stress. Ayant fait la preuve de sa rigueur scientifique, la psychologie de la santé promeut maintenant l'utilisation clinique de ses résultats, que ce soit dans les institutions pour personnes âgées ou les hôpitaux.

Géographie de la santé

La géographie de la santé s'appuie sur une très longue tradition, initiée par Hippocrate lui-même qui avançait le rôle du climat et de l'environnement, mais aussi de la localisation géographique, sur l'apparition des maladies. Si elle s'est longtemps cantonnée à une « géographie médicale » (avec par exemple Maximilien Sorre qui, en 1933, soulignait que l'environnement, altéré par l'homme, facilite la diffusion des maladies), la géographie de la santé a élargi son champ de recherches depuis trente ans. Elle étudie les maladies selon les inégalités de répartition territoriale, mais également la géographie des soins médicaux en termes d'inégalités spatiales d'accès, d'offre et de besoin. Les recherches, qui prennent en compte le contexte social et économique ainsi que l'environnement (tant physique que climatique), s'orientent maintenant vers les inégalités au sein de territoires beaucoup plus restreints, comme les villes.

Économie de la santé

L'essor de l'économie de la santé date des années 60, en France mais aussi dans les autres pays occidentaux, dans un contexte de croissance des dépenses de soin. Elle prend ses racines dans les célèbres travaux de Kenneth J. Arrow, futur prix Nobel, consacrés à l'« Incertitude et l'économie du bien-être des soins médicaux » (1963). A l'interface entre les pouvoirs publics, les administrateurs des systèmes de soin et le milieu médical, cette discipline connaît depuis ces travaux fondateurs une multitude d'approches théoriques et de domaines de recherches. Cette diversité, à défaut d'une totale cohérence, lui apporte sa richesse. Si de nombreuses études sont axées sur le financement du recours au soin médical, la croissance du marché de la santé ou le coût de telle maladie spécifique, l'économie de la santé ne néglige pas la dimension éthique. En réfléchissant par exemple sur l'efficacité optimale de l'offre de soin, elle tente, à sa mesure, de participer à la réduction de certaines inégalités sociales (en matière d'accès aux soins).

Anthropologie médicale

Les tentatives d'expliquer et de modifier les états du corps humain sont présentes dans toutes les cultures du monde. Depuis le xixe siècle, les ethnologues s'intéressent à étudier les pratiques de soin et de guérison parmi des peuples lointains, ainsi que leurs idées concernant le corps humain, les maladies, la reproduction. L'anthropologie médicale s'est constituée en spécialité lorsque, dans les années 50, des anthropologues anglo-saxons ont été pressentis pour participer à des enquêtes d'épidémiologie touchant notamment l'alimentation et les soins du corps dans les sociétés occidentales. Depuis, cette branche de l'anthropologie s'est diversifiée en intégrant à son objet les théories, les pratiques et les institutions de la biomédecine moderne. Au-delà d'une ethnomédecine qui étudie les savoirs populaires comme éléments de culture, l'anthropologie s'intéresse à tous les usages du corps confronté à la reproduction, la sexualité, la maladie, la thérapeutique, la chirurgie, ainsi qu'aux lieux, cadres et systèmes de recherche médicale, de soin, de santé comme les hôpitaux, les industries pharmaceutiques et les associations de soin. Plus que d'autres spécialités, l'anthropologie médicale a vocation à exercer une expertise dans les domaines de la bioéthique, de la procréation assistée, de la médicalisation des sociétés, de la mondialisation des biomédecines.


Reference: http://www.scienceshumaines.com/-0ales-sciences-humaines-et-la-sante-0a_fr_13795.html

Comment paraître plus jeune ?


Et oui, vous l'aviez deviné, c'est encore une histoire de tabac. Les fumeurs paraissent en moyenne deux ans plus vieux que leur âge réel. Avant même la formation des rides, le tabac peut laisser des traces très visibles sur le visage. Mais bonne nouvelle, ce vieillissement accéléré de la peau est réversible !

Entre fumeurs et non-fumeurs, un écart de cinq ans, visible sur le visage

Cette affirmation selon laquelle les fumeurs paraissent deux ans plus vieux que les autres, provient d'une expérience réalisée en 2004 par des chercheurs finlandais. Ils ont utilisé des portraits photographiés de 41 fumeurs et de 48 non-fumeurs du nord de la Finlande, là où les habitants sont peu exposés aux rayons du soleil.
Des volontaires devaient reconnaître à partir des photographies, les sujets fumeurs et les non-fumeurs. Les personnes interrogées ont reconnu sept fumeurs sur dix. Ensuite, les chercheurs leur ont demandé d'estimer l'âge des fumeurs. En moyenne, les fumeurs ont été vieillis de deux ans. En revanche, les non-fumeurs ont été jugés plus jeunes que leur âge réel, ce qui correspond à un écart de 5 ans. L'appréciation exacte s'est faite sur la base du vieillissement prématuré de la peau dû à la fumée, visible avant même la réelle formation de rides cutanées.

Une belle incitation pour arrêter de fumer car bonne nouvelle, si le tabac accélère le vieillissement de la peau, ce phénomène est réversible.


Le tabac accélère à vitesse grand

Après le soleil, le tabac est le second facteur de vieillissement cutané. En augmentant la production de radicaux libres et en comprimant les vaisseaux sanguins (vasoconstriction), le tabac prive les cellules d'oxygène et de nourriture. Il accélère ainsi tous les processus de vieillissement de la peau. Et c'est très visible : la peau change de couleur, de texture et se ride. Elle devient jaunâtre, voire grisâtre, elle est terne et se plisse davantage, notamment autour de la bouche et des yeux. Et à ce niveau aussi, les femmes fumeuses payent un plus lourd tribut que les hommes.

Heureusement, les bénéfices de l'arrêt du tabac sont rapidement et facilement visibles, au minimum pour la couleur de la peau.
Alors, avant de dépenser des fortunes en produits cosmétiques, sachez que l'arrêt du tabac constitue aussi un excellent anti-rides…


29/01/2007

Isabelle Eustache

Acta Dermato-Venereologica, 2004, 84 : 422-427, www.stop-tabac.ch.

Reference: http://www.e-sante.fr/bien-veillir-paraitre-jeune-NN_11511-110-4.htm

Vieillissement de la peau : 4 consignes anti-rides


La panoplie des crèmes anti-rides ne cesse de s'étoffer et les promesses en matière de lutte contre les effets du vieillissement sont de plus en plus osées. Pour peu, on en oublierait qu'il existe quelques règles anti-âge simples et très efficaces pour limiter les rides.

A la place ou en complément des cosmétiques, crèmes anti-âge : 4 consignes anti-rides

Acides de fruits et rétinol pour stimuler le renouvellement cellulaire, antioxydants (vitamines C et E, sélénium, coenzyme Q10) contre les radicaux libres et filtres ultraviolets, sont autant d'ingrédients utilisés par les fabricants de cosmétiques pour formuler des crèmes anti-rides. Mais il est possible de préserver l'état de sa peau et de lutter contre son vieillissement par des moyens encore plus simples. Suivez le guide en 4 étapes. Idéalement, utilisez en même temps (en plus), une crème anti-rides pour potentialiser tous les effets possibles.


1) Contre les rides, hydratez par tous les moyens

Il est primordial de veiller à une hydratation suffisante de sa peau. Il faut agir à deux niveaux : de l'intérieur en buvant de l'eau très régulièrement tout au long de la journée et suffisamment, et de l'extérieur en appliquant quotidiennement, voire deux fois par jour (matin et soir), une crème hydratante sur le visage, le cou et le décolleté.
Une hydratation suffisante étant aussi une stratégie préventive contre le vieillissement de la peau, il est recommandé de débuter dès l'adolescence.

2) Mangez des antioxydants pour limiter le vieillissement de votre peau

Là encore, il est possible d'intervenir à deux niveaux : si l'application d'une crème anti-rides peut nourrir votre peau en éléments antioxydants depuis l'extérieur, ceux-ci peuvent aussi être apportés depuis l'intérieur grâce à l'alimentation. Alors un conseil, à tout âge, faites le plein d'antioxydants : on les trouve majoritairement dans les fruits et dans les légumes, mais ce n'est pas exhaustif. C'est pourquoi il est conseillé d'adopter une alimentation équilibrée et très variée.


3) Protégez votre peau du soleil

Les ennemis de votre peau, ce sont les UV. Si vous utilisez une crème, vérifiez bien qu'elle contient des filtres anti-UVA et anti-UVB. Ensuite, ne vous exposez pas inutilement aux rayons du soleil. Portez un chapeau à large bord (pour protéger à la fois votre visage et votre décolleté) et en cas d'exposition, appliquez régulièrement et généreusement une crème solaire.

4) Pour garder une belle peau, ne fumez pas

Comme les UV, la fumée du tabac est un puissant facteur favorisant la formation de rides. Le tabagisme augmente considérablement la formation des radicaux libres. Par ailleurs, il entrave la circulation sanguine dans les vaisseaux sanguins périphériques, ce qui se traduit par une mauvaise oxygénation de la peau et donc un vieillissement prématuré.


08/09/2008

Isabelle Eustache

Reference: http://www.e-sante.fr/beaute-vieillissement-peau-consignes-anti-rides-NN_13842-89-5-3.htm

Le petit fumeur ferait mieux d'arrêter aussi !


Vous fumez ? Non, juste deux ou trois cigarettes par jour. Aujourd'hui encore, les personnes qui fument très peu quotidiennement, sont à peine considérées comme des fumeurs. Pourtant, les risques pour la santé existent dès une à quatre cigarettes.

Les risques du tabagisme pour la santé sont bien connus et ils augmentent proportionnellement avec le nombre de cigarettes fumées chaque jour. Mais très peu d'études ont porté sur les ' petits fumeurs ', ceux qui fument quotidiennement une à quatre cigarettes.
Sont-ils à l'abri des risques qui guettent les ' vrais fumeurs ' ? A partir de combien de cigarettes le risque apparaît ? Une étude norvégienne nous apporte les réponses à ces questions.
Celle-ci a porté sur une population de plus de 43.000 hommes et femmes, âgés de 35 à 49 ans, ayant participé à un programme de dépistage des risques cardiovasculaires dans les années 70. Après un suivi jusqu'en 2002, les décès de tous types ont été enregistrés (cardiovasculaires, cancers, dont les cancers du poumon, etc.). Notons aussi que les ex-fumeurs ont été exclus de l'essai. Les fumeurs ont été répartis dans six catégories : de 1 à 4 cigarettes par jour, de 5 à 9, 10 à 14, 15 à 19, 20 à 24 et plus de 25.

Les auteurs constatent que la durée du tabagisme a augmenté avec le nombre de cigarettes. Les taux de cholestérol total et de triglycérides augmentent également dans les deux sexes avec le nombre de cigarettes fumées. Inversement, l'activité physique diminue avec l'ampleur du tabagisme.

Les sujets qui fument une à quatre cigarettes par jour présentent un risque de décès par maladie cardiaque ischémique qui triple par rapport aux personnes n'ayant jamais fumé. Les décès par cancer du poumon sont également accrus dans cette population : le risque triple chez les petits fumeurs et quintuple chez les petites fumeuses…
Quant au risque de décès toutes causes confondues, il est multiplié respectivement par 1,57 et 1,47 pour les hommes et les femmes.

Globalement, pour toutes les maladies et tous les niveaux de tabagisme, le risque de décès est plus faible chez les femmes que chez les hommes, excepté pour les maladies cardiovasculaires et le cancer du poumon.

En pratique, il n'existe pas de seuil en-dessous duquel il est possible de fumer sans risque. Les petits fumeurs ne sont donc pas à l'abri et sont sollicités pour entreprendre un arrêt définitif.
Quels que soient l'âge, la durée du tabagisme et son intensité, l'arrêt du tabac est toujours bénéfique.


14/11/2005

Dr Philippe Presles

Tabacco Control, 14 : 315-20, 2005, édition accélérée en ligne.

Reference: http://www.e-sante.fr/Tabac-fumeur-arreter-NN_9377-119-6.htm

Protégez vos oreilles pour que le plaisir musical dure toujours


Vous allez en concert, en discothèque ou à une répétition ? Attention, vos oreilles sont aussi précieuses que fragiles. Il faut savoir que le volume sonore n'est pas le seul facteur qui peut mettre vos oreilles en danger. La durée de l'écoute est tout aussi primordiale. Comment acquérir les bons réflexes ?

Pour que la musique reste un plaisir

Le loisir musical est en forte progression, surtout chez les jeunes. Or à travers nos comportements vis-à-vis des sons, nous risquons de mettre notre audition en danger.
Du 1er octobre au 31 décembre, Agi-Son, une association de professionnels de la musique, mène la 5e campagne nationale de sensibilisation aux risques auditifs liés à l'écoute et à la pratique des musiques amplifiées.
Selon Agi-Son, 70% des musiciens pratiquant des musiques amplifiées souffriraient de traumatismes auditifs. Par ailleurs, entre pratique et écoute, un jeune sur quatre aurait un déficit reconnu comme pathologique.


Apprendre à bien gérer son écoute et son exposition

Attention, prévenir les risques auditifs ne signifie pas forcément diminuer le volume sonore. En effet, le principal facteur de risque est le temps d'exposition plus que le seul volume. Il est donc nécessaire d'acquérir les bons réflexes pour protéger ses oreilles des sons excessifs.

1) Eloignez-vous des enceintes.
2) Contrôlez le volume de votre baladeur.
3) Faites des pauses : par exemple 10 minutes toutes les 45 minutes ou 30 minutes toutes les 2 heures d'écoute.
4) En cas de niveau sonore élevé, portez des protections auditives en mousse de la marque 3M, modèle 1100. Elles atténuent le son de 29 dB.
5) Si vous êtes musicien :

  • vérifiez l'acoustique de votre local de répétition,

  • faites des pauses pendant les répétitions,

  • revoyez à la baisse votre niveau sonore individuel et collectif,

  • utilisez un sonomètre pour connaître précisément le niveau sonore auquel vous êtes soumis.

6) Attention, la fatigue fragilise les oreilles.
7) L'alcool, les drogues et les médicaments rendent moins vigilants.

Sifflements et bourdonnements, forte douleur au son ou baisse d'audition durant plus de 24 heures doivent vous amener à consulter les urgences ORL.

29/09/2008

Isabelle Eustache

Reference: http://www.e-sante.fr/audition-oreille-protegez-oreilles-plaisir-musical-toujours-NN_13962-114-2.htm

Pourquoi le sport?


Entretenir sa forme, c'est bien. Se faire plaisir en choisissant un, deux ou trois sports, c'est la suite optimale de la démarche. Une fois bien évalué votre état physique, le temps dont vous disposez et l'investissement financier nécessaire, vous pouvez vous engager avec optimisme vers vos activités de loisir préférées et affiner les techniques qui les caractérisent.

Pratiquer plusieurs sports permet de diversifier le travail des groupes musculaires. Ainsi le travail avec les haltères crée le raffermissement des muscles et communique une force explosive. La natation provoque détente et endurance, avec étirement des muscles. Elle constitue ainsi un exercice qui s'oppose à la pratique de l'haltérophilie.

Une question d'équilibre

Pourquoi le sport ?Il s’agit de trouver les combinaisons capables d’équilibrer les activités sportives sélectionnées. Un adulte en bonne santé qui pratique une activité physique voit son rythme cardiaque s’élever à 120 pulsations/minute pendant 10 à 15 minutes tandis que la fréquence cardiaque au repos, est selon les individus, entre 60 et 80 pulsions/minute. Les médecins sportifs mettent en garde sur les difficultés pour quelqu’un qui axe trop son travail sur l’amélioration de la résistance (rythme cardiaque qui tend à augmenter au repos et après l’effort puis retour au calme plus rapide), d’obtenir le processus inverse, c’est-à-dire l’amélioration de l’endurance.

A chacun son sport

En dehors de son aspect ludique, l’effort sportif est choisi parce qu’il correspond, non seulement à des possibilités qui ne demandent qu’à être mises en pratique, mais aussi à tout un contexte psychologique propre à chaque individu. C’est pourquoi certains iront vers le sport collectif, d’autre, vers le sport en duo pour se mesurer à un partenaire, d’autres encore préféreront travailler en solitaire. La compétition galvanise, mais le défi qu’on se lance à soi-même pour se dépasser et persévérer en dépit des obstacles rencontrés dynamise tous les sportifs. Si l’on sait éviter de tomber dans le piège de l’hyperspécialisation, la pratique sportive est une conquête de liberté.

Geneviève Pons

Reference: http://www.doctissimo.fr/html/forme/sports/fo_419_prquoi_le_sport.htm

lundi 29 septembre 2008

Agir pour réaliser ses rêves

Nous avons tous la possibilité de réaliser nos rêves. Réaliser nos rêves ne dépend pas de la chance, si ça arrive que des gens voient leurs rêves se réaliser par hasard comme devenir millionnaire en gagnant à la loterie et bien le pourcentage de chance pour que cela arrive à quelqu'un est très minime ( pendant longtemps j'ai joué à la loterie et le plus souvent je perdais, alors j'ai cessé d'en jouer).
Réaliser ses rêves demande de l'apprentissage; apprendre pour mieux faire. Cela demande aussi de la confiance en soi , quand on croit qu'on peut faire on aura plus tendance à faire. Cela demande aussi de l'action et de la patience.

L'action est très importante pour réaliser tout ce qu'on souhaite réaliser. Avoir des idées ou des connaissances sans jamais les mettre en pratique n'a rien de productif. Des gens disent souvent qu'ils aimeraient faire, qu'ils vont faire et ne font jamais. Ça arrive à moi aussi des fois. Et poutant le succès réside dans l'action. Qui ne sera pas d'accord avec moi si je dis qu'on a plus de chance de réaliser quelque chose quand on tente de la réaliser que quand on la garde seulement à l'esprit; cela parait évident. Et pourtant on ne tente pas toujours.
Alors agissons, tentons de nous faire plaisir, de nous rendre heureux ça vaut la peine.


Marc Richard Alexandre

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Qui êtes-vous ?

Marc Richard Alexandre est né en Haïti à Port-au-Prince. Soucieux de pouvoir mieux se comprendre et de s'aider, il est allé faire des études en psychologie, et à travailler en tant que psychologue dans des organisations. S’il a été poussé à étudier la psychologie pour lui-même, il a découvert qu'il pouvait aussi aider les autres grâce à elle. Toujours intéressé au bien-être, il a découvert en lui une passion pour les livres de développement personnel et le coaching. Il a aussi une passion pour la musique, a enregistré ses propres chansons.

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