(AOF) - Credit Agricole est intéressé par des partenariats industriels qui lui permettraient de réaliser des économies d'échelle. C'est ce qu'a indiqué à Reuters le président de l'établissement bancaire René Carron, à la sortie d'une audition de la Commission des Finances du Sénat. Le PDG a précisé qu'il n'y avait pas de dossier à l'étude à l'heure actuelle. Le directeur général de la banque verte Jacques Lenormand a ajouté qu'il était plus probable que la banque s'allie avec des partenaires européens plutôt que français.
(AOF)
EN SAVOIR PLUS
ACTIVITE DE LA SOCIETE
Le Crédit Agrico le est la première banque mutualiste française et, depuis la fusion avec le Crédit Lyonnais, l'une des premières banques mondiales en termes de fonds propres. Ses activités se répartissent entre la banque de proximité en France, la banque de détail à l'étranger, la gestion d'actifs, l'assurance et la banque privée et la banque de grande clientèle. L'organisation du groupe Crédit Agricole repose sur une structure à trois niveaux. Les 2.629 caisses locales sont regroupées en 44 caisses régionales qui, par l'intermédiaire d'une holding de contrôle, sont majoritaires au capital de Crédit Agricole S.A, le véhicule coté du groupe.
Le rapprochement du Crédit Agricole et du Crédit Lyonnais opéré en 2003 a conduit à la création d'une banque d'envergure européenne, leader en France. Crédit Agricole S.A. est coté en Bourse depuis décembre 2001. Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital des Caisses régionales, 94,8% du Crédit Lyonnais, et l'ensemble des participations du groupe dans ses filiales opérationnelles spécialisées par métier, ou dans des banques à l'étranger.
FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR
Points forts de la valeur
- Via sa filiale Calyon, le groupe a fusionné ses activités de courtage avec Société Générale et constitué le leader de l'exécution et de la compensation sur produits dérivés listés.
- Le groupe a relevé ses prévisions de synergies dans le cadre de sa reprise des trois réseaux italiens. La fusion de Cariparma et de FriulAdria ainsi que des agences acquises auprès de Intesa Sanpoalo présentes dans la Botte devrait faire émerger 253 millions d'euros de synergies, à en croire le groupe bancaire français, contre 155 millions prévu auparavant.
- Crédit Agricole a simplifié la complexité de son organisation, dont il pâtissait au paravant. Ses métiers sont désormais structurés autour de cinq domaines d'activité : banque de détail, développement international, assurances, gestion d'actifs et de fortune et banque de financement et d'investissement.
Points faibles de la valeur
- La politique d'acquisitions du groupe déroute certains investisseurs
- Crédit Agricole SA consolide 25 % seulement des résultats de la banque de réseau (Caisses régionales), mais 100 % de la branche de banque de financement et d'investissement. Les résultats sont donc exposés de façon disproportionnée à la volatilité des marchés financiers.
- Le Crédit Agricole, plus que ses homologues, de par ses implantations rurales, est concurrencé par la nouvelle Banque Postale.
- L'exposition de la banque aux rehausseurs de crédit, actuellement en difficulté, est importante.
COMMENT SUIVRE LA VALEUR
Depuis la clôture de l'offre sur le Crédit Lyonnais en mai 2003, les équipes des deux établissement s'efforcent de mener à bien ce rapprochement, dont la mise en oeuvre opérationnelle est à surveiller notamment dans les activités de banque d'investissement. Plus généralement, la banque verte, en tant que valeur financière, est sensible à l'évolution des taux d'intérêts. Le titre est également sensible à l'évolution des Bourses mondiales, qui influe sur les activités de gestion d'actifs et de banque de financement et d'investissement du groupe, mais également sur les investissements en actions qu'il réalise. Par ailleurs, au titre de son activité de banque de détail, Crédit Agricole est sensible à la fois au niveau d'épargne et au niveau de consommation des ménages. Le niveau de ses provisions pour créances do uteuses ou risque bancaire est aussi fortement surveillé par les investisseurs. En raison de la crise actuelle du crédit, le titre est plus sensible aux variations des grandes valeurs financières.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Le paysage bancaire mondial est en pleine reconfiguration. Les banques qui résistent le mieux à la crise, sont à l'affût d'opportunités pour consolider leur position. En Angleterre, très affectée par la crise financière, la banque HBOS, numéro un du crédit immobilier, a été reprise par Lloyds TSB, cinquième banque du pays pour 12,2 milliards de livres (environ 15,5 milliards d'euros). Cette opération devrait créer un géant national du crédit immobilier et de l'épargne, détenant près de 28% du marché britannique des prêts immobiliers. En Allemagne également le marché bancaire se consolide. Deutsche Bank a annoncé son entrée au capital de Postbank à hauteur de 29,75%. Auparavant, Commerzbank avait racheté Dresdner Bank. La deuxième banque privée du pays double ainsi de taille. Les Etats-Unis ne sont pas en reste. Merrill Lynch a été reprise par la première banque américaine, Bank of America. Quant à JPMorgan Chase, elle devient la deuxième banque commerciale américaine grâce à l'acquisition de Washington Mutual.
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mercredi 18 février 2009
L'accès aux soins en danger
28 janvier 2009
Jean-Paul Geai
Qui croire en matière de complémentaire santé, entre les mutuelles qui annoncent des hausses de cotisations entre 3 et 4 % en 2009 et les assurés qui dénoncent des augmentations beaucoup plus vertigineuses ? Pour les assurances privées, comme Axa, AGF, Gan..., il faudra attendre début avril pour connaître leurs nouveaux tarifs mais les réajustements s'annoncent tout aussi salés. Explications de cette envolée tarifaire : à des dépenses de santé qui ne cessent de progresser face à un désengagement continu de la Sécurité sociale, les assureurs ajoutent cette année la nouvelle taxe d'un milliard d'euros ponctionnée depuis le 1er janvier sur leur chiffre d'affaires pour financer la CMU (couverture maladie universelle). En dépit des incantations de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, ce sont bien les assurés sociaux qui vont financer ce prélèvement supplémentaire de 3,4 %. En pleine crise du pouvoir d'achat, les primes d'assurance santé vont donc peser davantage dans le budget des ménages. Un poids tel que plus de 5 millions de Français renoncent à souscrire une couverture complémentaire. Malgré des revenus très faibles, beaucoup d'entre eux (chômeurs, travailleurs à temps partiel, retraités...) ne sont pas éligibles à la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) qui rembourse intégralement les frais médicaux aux assurés gagnant moins de 621 euros par mois. Et bien peu font une demande d'aide pour acquérir une mutuelle, allouée si leurs revenus mensuels sont compris entre 621 et 744 euros, même si Roselyne Bachelot a promis de revaloriser de 100 euros celle accordée aux personnes concernées âgées de plus de 60 ans. Posséder ou non une mutuelle est pourtant de plus en plus déterminant pour un bon accès aux soins. Faute d'une telle couverture, toute une frange de la population retarde ou renonce à des soins à cause de leur coût. Sont principalement sacrifiés les soins dentaires, les dépenses de lunettes et les consultations chez un spécialiste, toujours aussi mal remboursés par l'assurance maladie. En repartant à la hausse, les tarifs des assurances complémentaires ne vont qu'accentuer les disparités et faire de nouveaux exclus de la santé.
Jean-Paul Geai
Qui croire en matière de complémentaire santé, entre les mutuelles qui annoncent des hausses de cotisations entre 3 et 4 % en 2009 et les assurés qui dénoncent des augmentations beaucoup plus vertigineuses ? Pour les assurances privées, comme Axa, AGF, Gan..., il faudra attendre début avril pour connaître leurs nouveaux tarifs mais les réajustements s'annoncent tout aussi salés. Explications de cette envolée tarifaire : à des dépenses de santé qui ne cessent de progresser face à un désengagement continu de la Sécurité sociale, les assureurs ajoutent cette année la nouvelle taxe d'un milliard d'euros ponctionnée depuis le 1er janvier sur leur chiffre d'affaires pour financer la CMU (couverture maladie universelle). En dépit des incantations de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, ce sont bien les assurés sociaux qui vont financer ce prélèvement supplémentaire de 3,4 %. En pleine crise du pouvoir d'achat, les primes d'assurance santé vont donc peser davantage dans le budget des ménages. Un poids tel que plus de 5 millions de Français renoncent à souscrire une couverture complémentaire. Malgré des revenus très faibles, beaucoup d'entre eux (chômeurs, travailleurs à temps partiel, retraités...) ne sont pas éligibles à la CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) qui rembourse intégralement les frais médicaux aux assurés gagnant moins de 621 euros par mois. Et bien peu font une demande d'aide pour acquérir une mutuelle, allouée si leurs revenus mensuels sont compris entre 621 et 744 euros, même si Roselyne Bachelot a promis de revaloriser de 100 euros celle accordée aux personnes concernées âgées de plus de 60 ans. Posséder ou non une mutuelle est pourtant de plus en plus déterminant pour un bon accès aux soins. Faute d'une telle couverture, toute une frange de la population retarde ou renonce à des soins à cause de leur coût. Sont principalement sacrifiés les soins dentaires, les dépenses de lunettes et les consultations chez un spécialiste, toujours aussi mal remboursés par l'assurance maladie. En repartant à la hausse, les tarifs des assurances complémentaires ne vont qu'accentuer les disparités et faire de nouveaux exclus de la santé.
Tarifs de santé (assurance santé)
Réservée jusqu'alors aux médecins et aux kinésithérapeutes, l'obligation d'afficher le montant des honoraires s'étend à l'ensemble des professionnels de santé. Ils devront en outre spécifier le tarif des actes les plus courants et le niveau de remboursement par l'assurance maladie.
Petit à petit, l'information des patients s'améliore. Depuis vendredi, tous les professionnels de santé doivent afficher dans leur salle d'attente, ou sur leur lieu d'exercice, le montant de leurs honoraires. Jusqu'alors, cette obligation ne concernait que les médecins et les kinésithérapeutes. Désormais, elle s'applique aussi, entre autres, aux dentistes, sages-femmes, infirmiers, orthophonistes, podologues, ergothérapeutes...
Mieux : en plus du tarif de la consultation, le prix des cinq actes les plus courants sera notifié, de même que les conditions de prise en charge par l'assurance maladie. Utile, surtout si le professionnel pratique des dépassements d'honoraires : le patient pourra, avant même d'entrer en consultation, avoir une idée de ce qui lui sera remboursé par la Sécurité sociale, et donc de la somme qui restera à sa charge, ou à celle de sa complémentaire santé. Ce qui constitue un minimum, alors que le niveau des dépassements atteint aujourd'hui des sommets.
Le décret qui détaille ces nouvelles dispositions, paru au « Journal officiel » du 12 février, impose des conditions supplémentaires aux médecins et aux dentistes. Les premiers doivent également préciser les suppléments appliqués en cas de visite à domicile, pour une intervention le dimanche ou de nuit, pour un rendez-vous demandé en urgence ou encore pour les consultations hors parcours de soins. Les seconds sont, eux, tenus de mentionner les tarifs de cinq soins de base (traitement d'une carie, détartrage, etc.) et de cinq traitements prothétiques (couronne, implant, etc.) ou d'orthodontie. En outre, les uns comme les autres ne pourront pas démarrer des soins non remboursés par l'assurance maladie sans en avoir au préalable informé le patient.
La généralisation de l'affichage obligatoire complète les progrès réalisés ces derniers temps en matière de transparence. En juillet dernier, l'assurance maladie a mis en ligne les tarifs pratiqués par les professionnels de santé, ce qui permet de choisir en connaissance de cause. Autre mesure, plus récente : depuis le 1er février, les médecins pratiquant des dépassements d'honoraires sont contraints de délivrer un devis si le total de la facture dépasse 70 euros.
Anne-Sophie Stamane
Petit à petit, l'information des patients s'améliore. Depuis vendredi, tous les professionnels de santé doivent afficher dans leur salle d'attente, ou sur leur lieu d'exercice, le montant de leurs honoraires. Jusqu'alors, cette obligation ne concernait que les médecins et les kinésithérapeutes. Désormais, elle s'applique aussi, entre autres, aux dentistes, sages-femmes, infirmiers, orthophonistes, podologues, ergothérapeutes...
Mieux : en plus du tarif de la consultation, le prix des cinq actes les plus courants sera notifié, de même que les conditions de prise en charge par l'assurance maladie. Utile, surtout si le professionnel pratique des dépassements d'honoraires : le patient pourra, avant même d'entrer en consultation, avoir une idée de ce qui lui sera remboursé par la Sécurité sociale, et donc de la somme qui restera à sa charge, ou à celle de sa complémentaire santé. Ce qui constitue un minimum, alors que le niveau des dépassements atteint aujourd'hui des sommets.
Le décret qui détaille ces nouvelles dispositions, paru au « Journal officiel » du 12 février, impose des conditions supplémentaires aux médecins et aux dentistes. Les premiers doivent également préciser les suppléments appliqués en cas de visite à domicile, pour une intervention le dimanche ou de nuit, pour un rendez-vous demandé en urgence ou encore pour les consultations hors parcours de soins. Les seconds sont, eux, tenus de mentionner les tarifs de cinq soins de base (traitement d'une carie, détartrage, etc.) et de cinq traitements prothétiques (couronne, implant, etc.) ou d'orthodontie. En outre, les uns comme les autres ne pourront pas démarrer des soins non remboursés par l'assurance maladie sans en avoir au préalable informé le patient.
La généralisation de l'affichage obligatoire complète les progrès réalisés ces derniers temps en matière de transparence. En juillet dernier, l'assurance maladie a mis en ligne les tarifs pratiqués par les professionnels de santé, ce qui permet de choisir en connaissance de cause. Autre mesure, plus récente : depuis le 1er février, les médecins pratiquant des dépassements d'honoraires sont contraints de délivrer un devis si le total de la facture dépasse 70 euros.
Anne-Sophie Stamane
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Qui êtes-vous ?
- Marc Richard
- Marc Richard Alexandre est né en Haïti à Port-au-Prince. Soucieux de pouvoir mieux se comprendre et de s'aider, il est allé faire des études en psychologie, et à travailler en tant que psychologue dans des organisations. S’il a été poussé à étudier la psychologie pour lui-même, il a découvert qu'il pouvait aussi aider les autres grâce à elle. Toujours intéressé au bien-être, il a découvert en lui une passion pour les livres de développement personnel et le coaching. Il a aussi une passion pour la musique, a enregistré ses propres chansons.